Lundi 24 NOVEMBRE
RENNES
20h Séance publique au CSTC (centre socio thérapeutique et culturel) Centre hospitalier Guillaume Régnier de Rennes
En présence de Stéphane Héas, sociologue et Erwan Aubrée Professeur d’EPS
Un film de Hélène Harder
Documentaire France, 65 min
Organiser un tournoi de football féminin est le défi que Seyni, ancienne capitaine de l’équipe nationale du Sénégal propose aux filles des quartiers. À travers le suspense de la compétition et les différentes histoires des personnages, apparaît une société africaine et musulmane riche, complexe et en pleine mutation. Derrière l’enjeu sportif se joue peut-être l’aspiration à une autre victoire.
image : Hélène Harder, Matthieu Cupillard
son : Codou Sene, Mahomet Thior
musique : Floy Krouchi
montage : Laurence Manheimer
production : Wendigo films / Alexis Taillant, Jeanne Thibord et Nadège Labé
adresse : 39 rue Doudeauville, 75018 Paris, France
téléphone : +33(0)1 43 15 00 62
courriel : harderhelene@gmail.com
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Quelles représentations sont présentes dans nos sociétés, dans nos têtes et celles des autres, et qui impactent notre manière d’être, de faire, d’être ensemble ? La question du genre, celle de la stigmatisation seront également évoquées lors de cette soirée à propos du sport (au féminin) mais aussi, puisque nous serons à l’hôpital psychiatrique, nous examinerons ce qu’il en est de l’image des malades psychique… et de ceux qui les soignent.
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Héas S., Dargère C. (dir.), (2014). Les porteurs de stigmates. Entre expériences intimes, contraintes institutionnelles et expressions collectives, Paris, L’Harmattan, Collection Des Hauts&Débats (grand format)
Les processus de stigmatisation alimentent et entretiennent l’exclusion. Cet ouvrage fournit un espace de parole aux victimes : être brûlée à l’acide, souffrir d’un trouble psychique handicapant, vivre des orientations sexuelles minoritaires, etc. Il présente des analyses dans le cadre de l’école, du sport, de l’hôpital général ou psychiatrique. Enfin, il précise la condition de personnes vulnérables particulièrement exposées à la stigmatisation. La sociologie, l’ethnologie, l’histoire, les sciences de l’information et de la communication, mais aussi la pédagogie sont mobilisées pour mieux comprendre ces processus et ces personnes, leurs trajectoires, leurs réactions, leurs mobilisations. Le stigmate n’est pas une marque indélébile inscrite une fois pour toute. Ses conséquences sont parfois durables, mais les actions et réactions, les adaptations matérielles, symboliques, permettent de construire des expériences riches d’une variété humaine, d’une mixité sociale et culturelle, à vivre, à expérimenter dans le respect de tous et toutes.
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